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Gouvernance

Directeur

Stephen Robbins

Stephen Robbins, PhD

Directeur, Institut Lady Davis de recherches médicales

Chaire de pharmacologie Glaxo Smith Kline
Professeur au Département d’oncologie Gerald Bronfman
Université McGill

Stephen M. Robbins, PhD, est directeur de l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’Hôpital général juif, titulaire de la chaire de pharmacologie Glaxo Smith Kline et professeur au Département d’oncologie Gerald Bronfman à l’Université McGill. En 2013, il avait été nommé directeur scientifique de l’Institut du cancer (IC) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), où il a complété deux mandats.

Le Pr Robbins a obtenu son baccalauréat en 1985 à l’Université York et son doctorat en 1991 au sein du Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université de la Colombie-Britannique. C’est lors de ses études postdoctorales de 1991 à 1996 à l’Université de Californie à San Francisco, sous la direction du Dr J. Michael Bishop, lauréat d’un prix Nobel, qu’il a développé sa passion pour la recherche sur le cancer. Il a commencé à enseigner à l’Université de Calgary en 1996, où il a gravi les échelons pour devenir professeur au sein des départements d’oncologie et de biochimie et biologie moléculaire. Il a terminé son dernier mandat en tant que scientifique pour Alberta Innovates – Health Solutions (organisme anciennement connu sous le nom d’Alberta Heritage Foundation for Medical Research) et a été titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 2 en génétique moléculaire du cancer. Entre 2009 et 2013, il a occupé les postes de directeur du Southern Alberta Cancer Research Institute et de directeur adjoint à la recherche de l’organisme Cancer Care des Alberta Health Services. En plus d’être le directeur scientifique de l’IC, il préside actuellement le Conseil de direction du Centre international de recherche sur le cancer à Lyon, en France, et a également présidé l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer.

Le Pr Robbins cherche depuis longtemps à mieux comprendre le circuit biochimique qui contrôle la prolifération et la différenciation des cellules, et son mauvais fonctionnement dans les cas de cancer. Durant sa carrière de recherche, il a adopté une approche plus translationnelle qui s’est traduite, entre autres, par la création de nouveaux remèdes contre la malaria, la découverte d’une nouvelle classe d’agents anti-inflammatoires et l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques pour les tumeurs au cerveau. Ses collègues et lui ont découvert un peptide qui est récemment passé en essai clinique de phase 2 pour le traitement des patients hospitalisés en raison de la COVID-19. En plus de s’occuper d’un programme de recherche productif, il s’investit dans l’enseignement et prône les études supérieures, deux domaines où il s’est vu remettre plusieurs prix pour ses activités.