La 16ième journée annuelle de la recherche du département de psychiatrie de l’Hôpital général juif s’est tenue virtuellement le 1er avril 2022
104 personnes ont assisté virtuellement à la Journée annuelle de recherche du Département de psychiatrie de l’Hôpital général juif (HGJ), le vendredi 1er avril 2022, de 9 h à midi, par le biais de Zoom.
Le thème de cette 16e Journée était « État de conscience altéré : implications pour l’évaluation et le traitement des problèmes de santé mentale ». D’éminents chercheurs de l’Institut Lady Davis (ILD) à l’HGJ ont abordé l’importance et la promesse thérapeutique des états de conscience altérés tels que ceux induits par le sommeil, la méditation, l’hypnose et les psychédéliques, pour le maintien et la restauration de la santé mentale.
Trois conférenciers ont fait des présentations :
- Eva Libman, directrice adjointe de l’Unité de psychothérapie comportementale et de recherche, au département de psychiatrie de l’HGJ, et professeure adjointe en psychiatrie à l’Université McGill, a traité du sommeil comme important état de conscience altéré et de ce qui se passe lorsque le processus du sommeil ne fonctionne pas parfaitement. Consulter/télécharger la présentation (en anglais seulement).
- Michael Lifshitz, chercheur à l’Unité de recherche sur la culture et la santé mentale de l’ILD et du département de psychiatrie de l’HGJ, et professeur adjoint de psychiatrie à l’Université McGill, a abordé la pratique consistant à entraîner l’imagination à cultiver des dialogues avec des compagnons invisibles appelés « tulpas » ̶ illustrant comment les techniques basées sur l’imagination peuvent ouvrir de nouveaux modes de subjectivité et modeler des aspects fondamentaux de l’expérience humaine. Consulter/télécharger la présentation (en anglais seulement).
- Dr Kyle Greenway, résident senior au département de psychiatrie de l’Université McGill, a discuté des preuves croissantes suggérant que les états de conscience altérés induits par les drogues ont un potentiel psychothérapeutique, dans certaines conditions, ainsi que de la réémergence de la psychothérapie assistée par les psychédéliques pour traiter une variété de conditions psychiatriques. Consulter/télécharger la présentation (en anglais seulement).
« Entrer dans un état de conscience altéré permet de se déconnecter de la réalité de temps en temps et est crucial pour le maintien de notre santé mentale, surtout en période de grand stress comme une pandémie », explique David Dunkley de l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale de l’HGJ, qui a coordonné la Journée de recherche. « Nos conférenciers ont présenté des recherches importantes sur la manière dont les états de conscience altérés peuvent contribuer à perturber les modèles inflexibles qui régissent nos pensées et nos comportements, ouvrant ainsi une fenêtre d’opportunité pour réapprendre et surmonter les schémas de pensée qui sous-tendent de nombreux problèmes de santé mentale tels l’anxiété, la dépression ou la dépendance. »
Dre Elizaveta Solomonova, chercheuse postdoctorale en psychiatrie à l’Université McGill et chercheuse affiliée à YHouse à New York, a agi comme animatrice. Les présentations ont été données en anglais et la session s’est terminée par une période de questions.
Cette conférence a été rendue possible grâce au généreux soutien de la Fondation Gustav Levinschi.