i
Important informations

Nos chercheurs

Aucun résultat

Hemant K. Paudel

Hemant K. Paudel, PhD

Médecine moléculaire et régénérative

Apo lipoprotéine -(ApoJ), Bêta-sécrétase, Clustérine, Enchevêtrements neurofibrillaires, Épissage de l’ARNm de la clustérine, Maladie d’Alzheimer, Peptide bêta-amyloïde, Perte synaptique, Protéine tau, Réponse précoce à la croissance-1
  • Chercheur principal, Institut Lady Davis de recherches médicales
  • Professeur agrégé, département de neurologie et de neurochirurgie, Université McGill

Coordonnées

(514) 340-8222, poste 24886
hemant.paudel@mcgill.ca

En bref

La maladie d’Alzheimer (MA) est la forme de démence la plus courante chez les personnes âgées. Les principales caractéristiques pathologiques de la MA sont la perte progressive des cellules nerveuses et le dépôt d’agrégats de protéines anormaux appelés plaques séniles (SP) et dégénérescences neurofibrillaires (NFT). Des études sur des modèles animaux et cellulaires ont montré que les plaques et les enchevêtrements provoquent des lésions nerveuses entraînant une perte des fonctions cognitives. L’objectif principal du laboratoire du professeur Hemant K. Paudel est d’élucider les mécanismes moléculaires par lesquels les SP et les NFT sont formés et comment ces deux agrégats de protéines provoquent une neurodégénérescence entraînant une perte cognitive. Il n’existe aucun traitement efficace pour la MA. Notre objectif à long terme est d’identifier des cibles moléculaires thérapeutiques pour le traitement de la MA.

Principales activités de recherche

Les recherches de Hemant K. Paudel se concentrent sur les points suivants :

  • Les NFT contiennent la protéine tau. Dans le cerveau normal, la protéine tau régule la structure des microtubules. Dans le cerveau de la maladie d’Alzheimer, la protéine tau devient hyperphosphoprylée (elle contient plus de phosphate que dans le cerveau normal) et s’agrège pour former des NFT. L’un des principaux domaines de notre recherche consiste à caractériser la voie biochimique impliquée dans l’hyperphosphorylation de la protéine tau dans le cerveau normal et à déterminer comment cette voie est suractivée dans le cerveau atteint de la maladie d’Alzheimer.
  • Identifier et caractériser les voies moléculaires qui régulent le niveau de la protéine bêta-amyloïde dans le cerveau normal et dans celui de la maladie d’Alzheimer.
  • Étudier les mécanismes moléculaires par lesquels la protéine tau hyperphosphorylée et la protéine bêta-amyloïde provoquent des lésions nerveuses entraînant une perte des fonctions cognitives.

Les domaines de recherche spécifiques du laboratoire sont les suivants :

  • La protéine Tau est phosphorylée par un certain nombre de kinases dans le cerveau. Il a été démontré que la protéine kinase 5 dépendante des cyclines (Cdk5) est suractivée dans le cerveau de la maladie d’Alzheimer. Nous avons élucidé la voie moléculaire qui conduit à l’activation de Cdk5 dans le cerveau. Cette voie est l’un des principaux projets de notre laboratoire.
  • Le peptide bêta-amyloïde, principal composant de la PS, est formé par un clivage séquentiel du précurseur de la protéine amyloïde (APP) par la bêta-sécrétase suivie de la gamma-sécrétase. La bêta-secrétase est suractivée dans la maladie d’Alzheimer. Notre laboratoire a identifié un facteur de transcription qui régule le niveau de bêta-secrétase dans les neurones. Notre laboratoire étudie comment ce facteur de transcription régule l’activité de la bêta-secrétase, ce qui entraîne l’accumulation d’un excès de peptide bêta-amyloïde dans la maladie d’Alzheimer.
  • La clustérine (apo-J) est l’un des principaux facteurs de risque de la forme tardive de la MA. Il existe deux isoformes de clustérine, une forme sécrétoire et une forme nucléaire. Ces isoformes sont le produit d’un épissage alternatif des ARNm de la clustérine. La forme sécrétoire est neuroprotectrice. La forme nucléaire, en revanche, est neurotoxique et favorise l’apoptose. Dans un cerveau normal, les niveaux de la forme sécrétoire et de la forme nucléaire sont équilibrés. Cependant, dans la maladie d’Alzheimer, le mécanisme qui maintient les niveaux de ces deux isoformes est perdu, ce qui conduit à un excès.

Publications récentes et références