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Important informations

Gouvernance

Comité consultatif scientifique international

L’objectif du comité consultatif scientifique international (CSSI) est de fournir des conseils et des directives pour déterminer l’orientation stratégique globale de l’ILD, définir ses programmes et contribuer à faire face aux défis rencontrés dans le cadre de ses opérations.

Membres actuels du CSSI

PRÉSIDENT : Alan Bernstein

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O.C., PhD, FRSC

Le Dr Alan Bernstein est président-directeur général de l’ICRA (Institut canadien de recherches avancées) dont la mission consiste à mettre en relation les meilleurs cerveaux du monde entier par l’entremise de réseaux mondiaux de recherche qui s’intéressent aux défis importants et complexes auxquels l’humanité est confrontée. Chercheur dans le domaine biomédical reconnu internationalement, le Dr Bernstein a été directeur général de l’Entreprise mondiale pour un vaccin contre le VIH, une alliance internationale de chercheurs et de donateurs chargée d’accélérer la recherche d’un vaccin contre le VIH, de 2008 à 2011.

Auparavant, il a siégé à titre de président-fondateur des Instituts de recherche en santé du Canada (de 2000 à 2007), l’agence canadienne fédérale pour le soutien de la recherche en santé. À ce titre, il a dirigé la transformation de la recherche en santé au Canada. Après avoir obtenu son doctorat à l’Université de Toronto et après un stage postdoctoral à Londres, le Dr Bernstein a rejoint l’Institut du cancer de l’Ontario (de 1974 à 1985). En 1985, il a obtenu un poste au nouvel Institut de recherche Samuel Lunenfeld de Toronto, a été nommé codirecteur en 1988, puis directeur de la recherche (de 1994 à 2000).

Auteur de plus de 225 publications scientifiques, le Dr Bernstein a énormément contribué à l’étude des cellules souches, de l’hématopoïèse et du cancer. Il préside ou est membre de comités consultatifs et de comités de lecture au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie et en Australie. Le Dr Bernstein a reçu de nombreux prix et diplômes honorifiques pour sa contribution à la science, y compris le prix Gairdner Wightman de 2008. Il est professeur agrégé de recherche à la fois au Massey College et à la Munk School of Global Affairs et il est un officier de l’Ordre du Canada.

Sir John Bell

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D'OFFICE

Sir John Bell, un Canadien, a été le premier président du CCSI (2014-2015). Actuellement, il est président de l’Académie des sciences médicales, professeur royal en médecine à l’Université d’Oxford et président du Bureau de coordination stratégique de la recherche en santé du gouvernement britannique. Il est le fondateur du Wellcome Trust Centre for Human Genetics et un chef de file dans le domaine des activités de recherche biomédicale à l’école clinique d’Oxford. Le Dr Bell a étudié en médecine à titre de boursier Rhodes de l’Université d’Oxford et est directeur fondateur de trois entreprises de biotechnologie en démarrage. Il siège à titre de membre d’office du CCSI.

Daniel J. Drucker

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Titre

Le Dr Drucker a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Toronto (1980) et a suivi une formation postdoctorale (médecine et endocrinologie) à l’Hôpital Johns Hopkins (1980-81), à l’Université de Toronto (1980-84) et au Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School (1984-87). Il est actuellement professeur de médecine au département de médecine de l’Université de Toronto et scientifique principal au Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute, Mt. Sinai Hospital, Sinai Health System.

Le Dr Drucker a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux en reconnaissance de ses travaux de recherche visant à élucider les mécanismes d’action et le potentiel thérapeutique des hormones entéroendocrines. Il a notamment reçu le Prix Galien Canada pour l’excellence de ses recherches universitaires (2008), le Prix Donald Steiner pour l’excellence de ses recherches sur le diabète de l’Université de Chicago (2007), le Clinical Investigator Award de l’Endocrine Society (2009), le Prix Claude Bernard de l’Association européenne pour l’étude du diabète (2012), le Oon International Award and Lecture de l’Université de Cambridge (2014), la Médaille Banting pour ses réalisations scientifiques de l’American Diabetes Association (2014) et le Prix international du diabète de la Fondation Manpei Suzuki (2014). En 2015, il a été élu à la Société royale du Canada et nommé officier de l’Ordre du Canada.

Benedikt Fischer

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Titre

Benedikt Fischer, PhD (Université de Toronto), est le titulaire inaugural (depuis 2018) de la chaire de recherche de la Fondation Hugh Green sur la toxicomanie, à la faculté des sciences médicales et de la santé de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Il occupe les postes de scientifique principal à l’Institut de recherche sur les politiques de santé mentale (IMPHR) du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) de Toronto, et professeur au département de psychiatrie de l’Université de Toronto. Il est également professeur au département de psychiatrie de l’Université fédérale de Sao Paulo, Brésil, et à la faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser. Avant d’occuper ses fonctions actuelles, le Dr Fischer a été titulaire d’une chaire de recherche des IRSC et de l’ASPC en santé publique appliquée, puis a reçu d’autres bourses de carrière de chercheur (p. ex. financées par les IRSC et le MSFHR) et a dirigé le Centre for Applied Research in Mental Health & Addictions (CARMHA) de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser, à Vancouver (2008 – 2015). Les activités de recherche internationales du Dr Fischer sont multidisciplinaires et se concentrent principalement sur l’épidémiologie socio-comportementale et les résultats sanitaires au niveau des individus et des populations, ainsi que sur les interventions fondées sur des données probantes (prévention et traitement) pour la consommation de substances psychoactives, y compris les principales comorbidités (p. ex. santé mentale, douleur, maladies infectieuses), avec un intérêt marqué pour les populations marginalisées et à haut risque (p. ex. population de la rue, population carcérale, populations autochtones). Ses travaux scientifiques sont menés dans un cadre de santé publique et de santé des populations, et sont fortement axés sur l’application efficace des connaissances et la mise en œuvre d’interventions et de politiques fondées sur des données probantes. Son portefeuille de recherche comprend plus de 300 publications scientifiques, notamment dans The Lancet, American Journal of Public Health, CMAJ, et il est co-auteur de livres reconnus internationalement : ‘Cannabis Policy : Moving Beyond Stalemate‘ (2010) et ‘Drug Policy and the Public Good‘ (2e édition, 2018). Il est l’auteur principal des « Directives sur l’usage du cannabis à moindre risque » (LRCUG), établies au niveau international. En 2016-2017, il a agi en tant que conseiller scientifique principal auprès du Secrétariat de la légalisation et de la réglementation du cannabis de Santé Canada ; auparavant, il a occupé des postes de conseiller scientifique auprès des IRSC (Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies) et de la Commission de la santé mentale du Canada (conseil consultatif des sciences). Le Dr Fischer est un expert scientifique en demande pour commenter dans les médias les questions liées à la consommation de substances, à la santé et aux politiques.

Jeremy Grimshaw

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Titre

Le Dr Jeremy Grimshaw a obtenu un MBChB (équivalent au MD) de l’université d’Édimbourg, au Royaume-Uni. Il a suivi une formation de médecin de famille avant d’entreprendre un doctorat en recherche sur les services de santé à l’Université d’Aberdeen. Il s’est installé au Canada en 2002. Ses recherches portent sur l’évaluation des interventions visant à diffuser et à mettre en œuvre des pratiques fondées sur des données probantes. Le Dr Grimshaw est chercheur principal au Programme d’épidémiologie clinique de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, professeur titulaire au Département de médecine de l’Université d’Ottawa et titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur le transfert et l’assimilation des connaissances dans le domaine de la santé. Il est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et membre correspondant du Royal College of Edinburgh. Il a reçu deux fois le Prix de l’application des connaissances des IRSC et est le lauréat 2018 du prix Barer-Flood des IRSC pour la recherche sur les politiques et les services de santé. Il compte plus de 550 publications évaluées par des pairs à son actif.

Mark Levine

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Titre

Mark Levine est professeur au département d’oncologie de l’université McMaster, à Hamilton, Ontario, Canada. Il est titulaire de la chaire de recherche Buffett Taylor sur le cancer du sein à l’université McMaster. Il est un oncologue médical qui s’intéresse particulièrement au cancer du sein.

Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université McGill et a suivi une formation en hématologie et en oncologie au Duke University Medical Centre, avant de revenir à l’Université McMaster pour suivre une formation complémentaire en épidémiologie et en biostatistique.

Au cours de ses 35 ans de carrière, le Dr Levine a été un chercheur actif dans les essais cliniques et la recherche sur les services de santé dans les domaines du cancer du sein et de la thromboembolie veineuse. Un certain nombre des essais qu’il a menés ont été des études marquantes qui ont influencé les soins de santé au Canada et à l’étranger. Grâce à ses travaux, il a contribué à la création de l’Ontario Clinical Oncology Group (OCOG), dont il est le directeur depuis 1984. Le Dr Levine a également publié plus de 310 articles dans des revues évaluées par des pairs et a contribué de manière significative au financement de la recherche à l’Université McMaster.

Le Dr Levine a occupé de nombreux postes professionnels importants tout au long de sa carrière, notamment celui de président du Comité directeur des guides de pratique clinique pour la prise en charge et le traitement du cancer du sein, ainsi que celui de rédacteur en chef adjoint et consultant du Journal of Clinical Oncology. Il a récemment été nommé rédacteur en chef adjoint du JAMA Network Open.  

En outre, le Dr Levine a reçu plusieurs distinctions prestigieuses, dont le prix O. Harold Warwick de l’Institut national du cancer du Canada et l’Ordre du Canada, en reconnaissance de l’ensemble de ses réalisations et de ses contributions au domaine médical en tant que chercheur clinique.

Ronan A. Lyons

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Titre

Ronan A Lyons, FFPH (UK), FFPHM (RCPI), MD, est professeur de santé publique et directeur du Centre national de recherche sur la santé et le bien-être des populations à l’université de Swansea, directeur des sites du Pays de Galles et de l’Irlande du Nord du Health Data Research UK, et professeur adjoint à l’université Monash, en Australie.

Il a obtenu son diplôme de médecine au Trinity College de Dublin, en Irlande, en 1983. Après plusieurs années de médecine hospitalière, il a suivi une formation de spécialiste en santé publique avant de s’installer au Pays de Galles en tant que consultant en santé publique et clinicien aux urgences à temps partiel. En 1998, il est entré dans le monde universitaire, d’abord à la faculté de médecine de l’université du Pays de Galles, à Cardiff, puis en 2005 à la faculté de médecine de l’université de Swansea, nouvellement créée.

Le professeur Lyons a joué un rôle majeur dans le développement de systèmes de surveillance pour mesurer l’incidence, les résultats et la charge des blessures au Royaume-Uni, en Europe et dans le monde. En 2012, il a été invité à présider l’International Collaborative effort on Injury Statistics and Methods (US National Centre for Health Statistics) et a joué un rôle déterminant dans la création d’un réseau mondial pour mesurer la charge des blessures sur les individus, les familles et les populations.

Le professeur Lyons a dirigé une série d’études de recherche majeures et a été le premier à développer des cohortes électroniques de population entière protégeant la vie privée au Royaume-Uni, y compris le développement de la cohorte électronique d’enfants du Pays de Galles (1 million d’enfants) et la création d’un système unique et primé de couplage de données individuelles et de ménages pour l’évaluation de l’impact des interventions non médicales sur la santé. Ses intérêts de recherche sont très variés et comprennent les influences des déterminants de la santé sur la santé et le bien-être tout au long de la vie, le rôle de l’environnement construit sur la santé et l’évaluation des expériences naturelles. Il dirige la plateforme d’analyse de l’initiative MRC Dementias Platform UK (DPUK), qui fournit un accès à distance à plus de 30 cohortes.

En 2012, il a été élu membre de la Learned Society of Wales.

Carol Prives

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Titre

Carol Prives est titulaire de la chaire DaCosta en sciences biologiques à l’université Columbia. Elle a fait ses études au Canada, obtenant son baccalauréat et son doctorat à l’université McGill. Sa formation postdoctorale a eu lieu à l’Albert Einstein College of Medicine et à l’Institut Weizmann, après quoi elle est devenue membre de la faculté de l’Institut Weizmann. Elle a ensuite rejoint le département des sciences biologiques de l’université Columbia, où elle a été nommée professeur de biologie DaCosta en 1995. Dre Prives a été présidente de ce département de 2000 à 2004.

Depuis la fin des années 1980, ses travaux se concentrent sur la protéine suppresseur de tumeur p53, le produit du gène le plus fréquemment muté dans les cancers humains. Elle et son groupe ont élucidé certains aspects de la structure et de la fonction de la protéine p53, notamment en ce qui concerne son rôle d’activateur transcriptionnel. En parallèle, son groupe a examiné comment les formes mutantes de p53 liées au cancer régulent la tumorigenèse (cf. toutes les étapes menant à la formation des tumeurs). Les travaux de son laboratoire ont également mis en lumière les fonctions des régulateurs négatifs clés de p53, à savoir Mdm2 et MdmX.

La docteure Prives a présidé les sections d’étude sur la virologie expérimentale et sur la pathologie cellulaire et moléculaire au NIH et a été membre du NCI Intramural Scientific Advisory Board. Elle a également été membre des conseils consultatifs du Dana-Farber Cancer Center, du Memorial Sloan Kettering Cancer Center et du Massachusetts General Cancer Center, ainsi que de l’American Association for Cancer Research. Elle est actuellement membre du conseil scientifique de l’Institut de prévention et de recherche sur le cancer du Texas et coprésidente du conseil consultatif scientifique et académique de l’Institut Weizmann des sciences. Elle fait également partie des comités de rédaction de Cell, Genes & Development, Cancer Discovery et des Proceedings of the National Academy of Sciences. La Dre Prives a reçu plusieurs distinctions, notamment le titre de professeure de recherche de l’American Cancer Society. Elle a également été élue, à l’American Academy of Arts and Sciences, à la National Academy of Medicine, à la National Academy of Sciences et à l’AACR Academy. Elle a présenté de nombreuses conférences et a reçu des prix, notamment le NCI Rosalind E Franklin Award for Women in Science, le Paul Jansen Prize in Advanced Biotechnology and Medicine, l’AACR-Women in Cancer Research Charlotte Friend Memorial Lectureship Award et le Ernst W Bertner Award de MD Anderson. La Dre Prives a également reçu un doctorat honorifique de l’Université McGill, son alma mater.

Arthur Slutsky

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Titre

Le Dr Arthur Slutsky est professeur de médecine, de chirurgie et de génie biomédical (Université de Toronto) et a récemment quitté son poste de vice-président (recherche) de l’Hôpital St. Michael. Ses recherches ont été très translationnelles et se sont concentrées sur des découvertes fondamentales, notamment : (1) l’importance de l’atélectraumatisme (blessure causée par l’ouverture et la fermeture des unités pulmonaires), (2) la découverte du biotraumatisme (les médiateurs pulmonaires libérés pendant la ventilation mécanique peuvent entraîner un dysfonctionnement des organes distaux) et (3) la fibrose pulmonaire induite par les ventilateurs. Ces découvertes ont été suivies de recherches cliniques et d’essais cliniques multicentriques randomisés contrôlés (ECR) portant sur la protection des poumons chez les patients atteints de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ainsi que de la démonstration que les stratégies de protection des poumons peuvent augmenter le nombre de poumons de donneurs disponibles pour la transplantation. Ses travaux ont également eu un impact sur la manière dont les patients avec des poumons normaux sont ventilés dans les unités de soins intensifs et les salles d’opération.

Le Dr Slutsky a publié plus de 500 articles originaux, 70 livres/chapitres et de nombreux essais contrôlés randomisés qui ont modifié les directives et les pratiques cliniques. Il a un indice H (Google Scholar) de 118 et ses travaux ont été cités plus de 70 000 fois. Il a remporté de nombreux prix, notamment :

  • Élection à l’Académie canadienne des sciences de la santé (2007)
  • ATS Critical Care Lifetime Achievement Award (2012)
  • Dame Margaret-Turner Warwick Respiratory Lecturer Award du National Heart and Lung Institute du Royaume-Uni (2014)
  • Membre honoraire de la Société européenne de médecine de soins intensifs (2014)
  • Chercheur de l’année en santé des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) (2014)
  • Élection à la Société royale du Canada (2015)

En tant que vice-président (recherche) de 2000 à 2018 à l’Hôpital St. Michael, il a dirigé la croissance exponentielle de la science fondamentale et de la médecine translationnelle (le financement des IRSC était inférieur à 1 million de dollars en 2000, et l’année dernière il était supérieur à 17 millions de dollars), ainsi que le développement du Keenan Research Center et du Li Ka Shing Knowledge Institute.

Anciens membres du CSSI

Ancienne PRÉSIDENTE : Valerie Beral

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DBE, AC, FRS

La Dre Beral est professeure d’épidémiologie à l’université d’Oxford. Elle a étudié la médecine à l’université de Sydney, en Australie. Après quelques années de travail clinique en Australie, en Nouvelle-Guinée et au Royaume-Uni, elle a passé près de 20 ans à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, où elle a travaillé au département d’épidémiologie. En 1988, elle est devenue directrice de l’unité d’épidémiologie du cancer à Oxford. Ses recherches portent principalement sur le rôle des agents reproducteurs, hormonaux et infectieux dans le cancer. Elle est l’investigatrice principale de l’étude Million Women Study et dirige les collaborations internationales sur le cancer du sein, des ovaires et de l’endomètre.

Paul Frenette

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Titre

Le Dr Paul Frenette est directeur et président du Ruth L. and David S. Gottesman Institute for Stem Cell and Regenerative Research de l’Albert Einstein College of Medicine de New York. Ses champs d’intérêt en recherche ont porté sur le microenvironnement des cellules souches dans l’hématopoïèse normale et le cancer. Son laboratoire a découvert le rôle critique du système nerveux sympathique dans la régulation de la libération des cellules souches hématopoïétiques de leur niche et a élucidé la rythmicité circadienne dans la libération des cellules souches. Son groupe de recherche a identifié les souches mésenchymateuses Nestin+ comme la cellule cible de signaux nerveux et une nouvelle niche HSC potentielle dans la moelle osseuse. Les récents travaux de son laboratoire ont mis au jour des fonctions distinctes des deux branches du système nerveux autonome dans la régulation de la progression du cancer de la prostate. Le Dr Frenette a obtenu un diplôme de médecine de l’Université Laval à Québec, a suivi une formation de résidence à l’Université McGill, à Montréal, et a terminé une spécialisation clinique en hémato-oncologie au Tufts’ New England Medical Center de Boston. Il a suivi une formation en tant que stagiaire postdoctoral dans les laboratoires des docteurs Denisa Wagner (École de médecine de Harvard) et Richard Hynes (MIT) et a ensuite fait partie du corps professoral de l’école de médecine Mount Sinai de New York, de 1998 à 2010. Le Dr Frenette est un membre élu de l’American Society for Clinical Investigation (2004) et de l’Association of American Physicians (2010). Il a siégé au sein des comités de rédaction des revues Blood, JCI, Stem Cell Reports, du comité médical consultatif de la New York Stem Cell Foundation, en tant que président d’un comité scientifique de l’American Society of Hematology et sur plusieurs autres comités du NIH. Il a récemment été élu vice-président de la Société internationale d’hématologie expérimentale (SIHE) et deviendra président de la SIHE en 2015.

Thomas J. Hudson

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MD

Le Dr Thomas J. Hudson est président et directeur scientifique de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer, un nouvel institut qui s’intéresse à la recherche translationnelle dans la prévention, la détection, le diagnostic et le traitement du cancer. Le Dr Hudson est un chef de file pour faire en sorte que la médecine personnalisée devienne une réalité. Il est reconnu internationalement pour ses travaux dans le domaine de la génomique et des variantes dans le génome humain et a contribué à la création du Consortium international sur le génome du cancer. Il était l’un des membres fondateurs du Consortium international de cartographie des haplotypes et le projet public de génomique des populations. Le Dr Hudson est membre de la Société royale du Canada et rédacteur en chef de la revue Human Genetics. Le Dr Hudson est le coauteur de plus de 250 publications scientifiques dans des revues à comité de lecture.

David Naylor

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Titre

Le Dr David Naylor est président émérite et professeur de médecine à l’Université de Toronto. Il a siégé à titre de président, de 2005 à 2013, et de doyen de la faculté de médecine, de 1999 à 2005. Auparavant, le Dr Naylor a été directeur fondateur de l’épidémiologie clinique (1990-96) au Centre des sciences de la santé Sunnybrook, et fondateur et chef de la direction de l’Institut de recherche en services de santé (1991-98). Le Dr Naylor est coauteur d’environ 300 publications scientifiques couvrant les antécédents sociaux, les politiques publiques, l’épidémiologie et les biostatistiques, et l’économie de la santé, ainsi que la recherche clinique et sur les services de santé, et ce, dans la plupart des domaines en médecine. Le Dr Naylor a participé à l’inauguration et au début de la gouvernance des Instituts de recherche en santé du Canada et a dirigé le Comité consultatif national sur le SRAS et la santé publique, en 2003. Plus récemment, en 2009-2010, il a été membre de la Commission mondiale sur la formation des professionnels de la santé du 21e siècle et, en 2010-2011, il était membre du groupe d’experts dans le cadre de l’analyse des dépenses en recherche et développement au Canada. Entre autres distinctions, le Dr Naylor est membre de la Société royale du Canada et de l’Académie canadienne des sciences de la santé, membre étranger du US Institute of Medicine et officier de l’Ordre du Canada.

Dame Linda Partridge

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Titre

La professeure Dame Linda Partridge s’intéresse à la biologie du vieillissement. Ses recherches visent à comprendre à la fois comment le taux de vieillissement évolue dans la nature et les mécanismes par lesquels une espérance de vie en santé peut être prolongée chez des modèles d’organismes obtenus en laboratoire. Ses travaux ont porté en particulier sur le rôle des voies de détection des nutriments, telles que la voie de signalisation de l’insuline ou du facteur de croissance analogue à l’insuline, et sur les restrictions alimentaires. Ses travaux actuels visent à concevoir des traitements pharmacologiques qui amélioreront le processus de vieillissement chez l’humain afin d’obtenir une amélioration à grande échelle de la santé au cours du vieillissement. Elle est la récipiendaire de nombreux prix, y compris d’avoir présenté la conférence croonienne de la Société royale du Canada, en 2009, et un DBE (Dame Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique) pour ses services à la science. Elle est membre de la Société royale du Canada, de l’Académie des sciences médicales, de l’Académie européenne des Sciences et de l’American Academy of Arts and Sciences. Elle est directrice du University College London Institute of Healthy Ageing et directrice fondatrice du Max Planck Institute for Biology of Ageing, en Cologne.

Michael Simons

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MD

Professeur titulaire de la chaire RW Berliner en médecine et en biologie cellulaire de l’Université de Yale où il siège à titre de directeur du Yale Cardiovascular Research Centre et chef du Département de médecine cardiovasculaire à l’école de médecine de l’Université de Yale. Il est diplômé du Massachusetts Institute of Technology (B. Sc., 1980) et de l’école de médecine de l’Université de Yale (M.D., 1984). Il a terminé sa formation clinique en médecine interne au New England Medical Center et sa formation en cardiologie à l’Hôpital Beth Israel de Boston. Au cours de sa formation en cardiologie moléculaire au National Heart Lung and Blood Institute, à Bethesda, et de sa formation postdoctorale en biologie vasculaire au MIT, il a acquis une expertise en biologie cellulaire endothéliale et du muscle lisse et dans le domaine de la signalisation du facteur de croissance angiogénique. Les recherches du Dr Simons sont axées sur la biologie du système vasculaire artériel et couvrent la recherche fondamentale, translationnelle et clinique. Ses études comportaient le premier rapport faisant état de la modulation antisens de l’expression génique in vivo, la découverte d’une voie de régulation sélective contrôlant la spécification artérielle et lymphatique et le sort des cellules, ainsi que l’élucidation du rôle clé de la signalisation FGF dans le maintien de l’intégrité vasculaire. Il a mené les premiers essais cliniques portant sur l’angiogenèse thérapeutique, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, et ses découvertes dans le domaine de la recherche fondamentale ont servi de solides assises théoriques pour la conception d’essais cliniques efficaces sur l’artériogenèse thérapeutique.

Le professeur Simons a été élu membre honoraire de plusieurs associations, y compris l’Association of American Physicians, l’American Society of Clinical Investigations et l’Association of UniversityCardiologists. Il est aussi membre de l’American Heart Association, de l’American College of Cardiology et de l’American Society of Physiology. Parmi ses autres distinctions, on retrouve notamment la bourse de recherche Alfred A. Richman de l’American College of Chest Physicians, les bourses de chercheur-clinicien et chercheur chevronné de l’American Heart Association, la NorthEast Research Award de l’AHA, les mentions et bourses honorifiques de la Japanese Circulation Society et de l’IndiaCardiovascular Society et une bourse honorifique du University College of London.

Sir Patrick Sissons

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Titre

Diplômé de la St. Mary’s Hospital Medical School de Londres, Sir Patrick Sissons a ensuite poursuivi sa formation clinique et en recherche aux études supérieures à la Royal Postgraduate Medical School de Londres et au Scripps Research Institute de La Jolla, en Californie, où il a développé un intérêt pour la pathogenèse des infections virales persistantes. Depuis 1988, il est professeur en médecine à l’Université de Cambridge et conseiller honoraire en maladies infectieuses dans les hôpitaux universitaires de Cambridge. De 2005 à 2012, il a été professeur royal en physique et doyen de l’École de médecine clinique de Cambridge et, depuis 2009, il est directeur du Cambridge University Health Partners, l’un des cinq centres universitaires désignés dans le domaine des sciences de la santé, au Royaume-Uni. Ses recherches ont mis l’accent sur la biologie et la pathogenèse des infections à cytomégalovirus. Il a siégé sur de nombreux comités de subventions et organismes consultatifs nationaux et, depuis 2010, est devenu vice-président clinique de la UK Academy of Medical Sciences. Il est un ancien membre du comité consultatif médical de la Fondation Gairdner du Canada, un membre du conseil d’administration du National Medical Research Council de Singapour et a été président du groupe d’experts en sciences de la santé dans le cadre de l’exercice d’évaluation de la recherche (RAE) universitaire, qui a eu lieu à Hong Kong, en 2014.

Sir Simon Wessely

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MA, BM, BCh, MSc, MD, FRCP, FRCPsych, FMedSci, FKC

Simon Wessely est professeur et chef du Département de médecine psychologique, ainsi que vice-doyen au Département de psychiatrie académique de l’Institute of Psychiatry (IoP) du King’s College de Londres (KCL). Il est mieux connu pour ses travaux sur les symptômes et les syndromes inexpliqués, ainsi que la santé des militaires. En 2003, il a fondé le King’s Centre for Military Health Research, une collaboration unique entre l’IoP et le KCL Department of War Studies. Son projet phare, une étude continue à grande échelle portant sur la santé et le bien-être des membres des forces armées britanniques, a eu un impact direct sur les politiques publiques et sur les types de traitement et d’aide pour les militaires.

Né et éduqué à Sheffield, il a étudié les sciences médicales et l’histoire de l’art au Trinity Hall, à Cambridge, puis terminé sa formation médicale au University College d’Oxford et obtenu son diplôme en 1981. Il est devenu membre du personnel médical de Newcastle avant de déménager à Londres pour suivre une formation en psychiatrie et où il a aussi obtenu une maîtrise et un doctorat en épidémiologie. Le professeur Wessely est psychiatre en consultation-liaison à l’hôpital King’s College et à l’hôpital Maudsley depuis 1991. Il est devenu directeur de l’Unité de recherche sur la fatigue chronique du King’s College, en 1994, et de l’Unité de recherche sur les maladies reliées à la guerre du Golfe, en 1996. Il est expert-conseil civil en psychiatrie pour l’armée britannique, membre du Defence Scientific Advisory Council et chercheur chevronné de la fondation du National Institute for Health Research. Le professeur Wessely a à son actif plus de 650 publications originales mettant un accent particulier sur les limites de la médecine et de la psychiatrie, les symptômes et les syndromes inexpliqués, la santé des militaires, la réaction de la population face à l’adversité, l’épidémiologie, l’histoire et d’autres domaines. Il est coauteur d’un ouvrage portant sur le syndrome de fatigue chronique, d’un texte sur l’histoire de la psychiatrie militaire et d’un livre sur les essais cliniques aléatoires, même si aucun ne s’est classé parmi les meilleurs vendeurs. Il s’implique dans les activités de sensibilisation de l’opinion publique et parle régulièrement à la radio, à la télévision et dans le cadre de festivals littéraires et scientifiques. Il est fiduciaire de Combat Stress et sa contribution aux œuvres de bienfaisance pour les anciens combattants comprend six cyclo-défis (accomplis lentement!) vers Paris qui visaient à amasser des fonds pour la Royal British Legion. En 2012, il a remporté la première bourse John Maddox de la revue Nature pour avoir défendu les intérêts de la science et il a été fait chevalier sur la Liste des honneurs de la nouvelle année 2013.

Jeff Wrana

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PhD, FRSC

Jeff Wrana a obtenu son doctorat en biochimie de l’Université de Toronto et, après avoir terminé une bourse de recherche postdoctorale au Memorial Sloan Kettering, est retourné à Toronto où il travaille maintenant à titre de chercheur chevronné à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tannenbaum de l’Hôpital Mount Sinaï et professeur en génétique moléculaire à l’Université de Toronto. Ses intérêts de recherche portent sur la compréhension des voies relatives au sort des cellules, qui font qu’elles se développent normalement ou deviennent cancéreuses, particulièrement sur les réseaux de signalisation des morphogènes. Son travail a permis de mettre au jour la voie de signalisation TG Fb-Smad. Il est l’actuel directeur du SMART High Throughput Biology Center et ses intérêts en recherche englobent la production et l’analyse de grands ensembles de données biologiques diverses dans le but de définir les réseaux moléculaires qui jouent un rôle important dans la détermination du sort de la cellule et dans l’apparition du cancer. Il a remporté de nombreux prix pour ses travaux, y compris la bourse Gertrude Elion décernée par l’American Association of Cancer Research et la bourse Paul Marks du Memorial Sloan Kettering (NY) et il est récipiendaire du prix du Sommet du premier ministre de l’Ontario.