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lorraine.chalifour@mcgill.ca
Dre Lorraine E. Chalifour
Chercheuse, Institut Lady Davis
Professeure agrégée, Département de médecine, Université McGill
 
La Dre Chalifour a obtenu son doctorat en biochimie à l’Université du Manitoba en 1982. Elle s’est ensuite rendue au Département de chimie biologique de l’École de médecine Harvard, à Boston, où elle a terminé une bourse de recherche postdoctorale sous la supervision du Dr Melvin DePamphilis. Elle est ensuite déménagée à Montréal et a travaillé à l’Institut de recherche en biotechnologie avant de se joindre à l’Institut Lady Davis de recherches médicales, en 1990.
 
Principales activités de recherche
 
Le programme de recherche de la Dre Chalifour se sert d’analyses moléculaires et physiologiques pour déterminer et caractériser les effets des hormones sexuelles et du sexe sur le système cardiovasculaire en santé et pathologique. Le programme de la Dre Chalifour vise à mieux comprendre les mécanismes fondamentaux par lesquels le sexe agit sur la fonction cardiaque de même que sur l’apparition et l’évolution de la maladie cardiovasculaire. Par exemple, l’analyse échocardiographique a permis d’identifier certaines caractéristiques particulières relatives à la fonction et à la structure cardiaque qui sont influencées par le sexe de la personne. Par ailleurs, le profil d’expression de protéines impliquées dans le contrôle de l’homéostasie calcique est différent chez les hommes et chez les femmes et est modifié en cas de déficience en hormones sexuelles. 

Le laboratoire de la Dre Chalifour étudie aussi l’impact de l’exposition à des hormones sexuelles et à des perturbateurs endocriniens lors de la période de gestation sur la physiologie, le modèle d’expression et la réaction au stress physiologique et physiopathologique de la descendance adulte. Elle a découvert que cette programmation fœtale se manifestait après une exposition à des hormones féminisantes ou masculinisantes. La Dre Chalifour cherche à caractériser les effets des hormones sexuelles et des perturbateurs endocriniens sur l’épigénome en tant que mécanisme sous-jacent à la programmation gestationnelle et pouvant expliquer l’effet transgénérationnel d’un milieu gestationnel modifié.
 
Publications récentes
 
Morris Schweitzer, Sandra Makhoul, Miltiadis Paliouras, Lenore K. Beitel, Bruce Gottlieb, Mark Trifiro, Shafinaz F. Chowdhury, Naif M. Zaman, Edwin Wang, Harry Davis and Lorraine E. Chalifour. (2016). Characterization of the NPC1L1 gene and proteome from an exceptional responder to ezetimibe. Atherosclerosis. 246(3): 78-86.

Bhavini B. Patel, Amanda Kasneci, Alicia M. Bolt Vanessa Di Lalla, Massimo R. Di Iorio, Mohamad Raad, Koren K. Mann and Lorraine E Chalifour. (2015). Chronic exposure to bisphenol A reduces successful cardiac remodeling after an experimental myocardial infarction in C57bl/6n mice. Toxicological Sciences. 146(1): 101-115.

Bhavini B. Patel, Mohammad Raad, Igal A Sebag and Lorraine E. Chalifour. (2015). Sex-specific cardiovascular responses to control or high fat diet feeding in C57bl/6 mice chronically exposed to bisphenol A. Toxicology Reports. 2: 1310-1318.

Rami Haddad, Amanda Kasneci, Igal A Sebag and Lorraine E Chalifour. (2013). Cardiac structure / function, protein expression and DNA methylation are changed in adult female mice exposed to diethylstilbestrol in utero. Canadian Journal of Physiology and Pharmacology. 91(9): 741-749.

 
Bhavini B. Patel, Mohamad Raad, Igal A Sebag and Lorraine E. Chalifour. (2013). Lifelong exposure to bisphenol A alters cardiac structure/function, protein expression and DNA methylation in adult mice. Toxicological Sciences. 133(1): 174-185.

La Dre Lorraine Chalifour étudie les effets du sexe sur la performance cardiaque.

Un de ses projets vise à définir le mécanisme par lequel le sexe et les hormones sexuelles modifient la performance cardiaque.

Un deuxième projet vise à définir le rôle d’une exposition à des hormones sexuelles et à des perturbateurs endocriniens durant la période de gestation sur la performance cardiaque chez l’adulte.

 
 
 
 
Support research at the Lady Davis Institute - Jewish General Hospital