Tel.: 514-340-8222
nathalie.johnson@mcgill.ca
 
Dre. Nathalie A. Johnson
Professeure adjointe en médecine et en oncologie, Université McGill

La Dre Nathalie Johnson est professeure adjointe à la Division de médecine, d’hématologie et d’oncologie de l’Hôpital général juif, depuis juillet 2010. La Dre Johnson a terminé ses études en médecine à l’Université d’Ottawa et sa formation en médecine interne et en hémato-oncologie à l’Université McGill. Elle a ensuite complété une spécialisation clinique en pathologie moléculaire à la British Columbia Cancer Agency, à Vancouver, suivie d’un doctorat en pathologie et en médecine de laboratoire à l’Université de la Colombie-Britannique. En 2011, elle a obtenu le prix de chercheuse-boursière clinicienne du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ) et la Chaire de recherche en hémato-oncologie du Canada. Les recherches de la Dre Johnson portent sur l’étude des propriétés biologiques inhérentes aux cellules cancéreuses qui les rendent plus résistantes à la chimiothérapie.
 
Principales activités de recherche
 
Le laboratoire de la Dre Johnson mène des recherches translationnelles dans le domaine du lymphome, particulièrement sur les sous-groupes de lymphomes agressifs les plus prévalents chez les adolescents et les jeunes adultes. La Dre Johnson est la seule hématologue du Programme pour adolescents et jeunes adultes de l’Université McGill qui s’intéresse aux besoins cliniques et aux questions scientifiques relatifs à cette clientèle. Elle étudie le rôle des anomalies génétiques récurrentes sur les cellules du lymphome et leurs conséquences sur le fonctionnement des protéines, la réponse à la chimiothérapie et les résultats cliniques. Elle effectue aussi des recherches sur l’utilisation de marqueurs biologiques et leur capacité à prédire la réponse en lien avec la chimiothérapie conventionnelle et les nouveaux agents « ciblés ». Elle se penche sur les gènes et les protéines qui sont importantes dans l’inhibition de la mort cellulaire suite à la chimiothérapie tels que la famille de protéines BCL2 et les récepteurs de « mort » à la surface des cellules. Elle se sert de techniques déjà utilisées dans des laboratoires cliniques, telles que la cytométrie de flux et l’immunohistochimie, de façon à ce que de nouveaux biomarqueurs cliniquement pertinents puissent être rapidement utilisés dans les milieux cliniques. De plus, elle utilise des techniques à la fine pointe telles que la technologie de séquençage d’ADN de la prochaine génération pour découvrir de nouvelles altérations génomiques qui peuvent améliorer le diagnostic et les stratégies de traitement des patients atteints de lymphome. 
Afin de pouvoir réellement transposer cette science fondamentale en recherches cliniques, il est important d’étudier les événements biologiques survenant dans les tissus tumoraux humains primaires et d’effectuer les corrélations cliniques pertinentes. En ce sens, la Dre Johnson est très impliquée dans la création de banques de tissus et est la directrice des activités d’entreposage de tissus du lymphome au sein de la Banque de cellules leucémiques du Québec (BCLQ), située à l’Hôpital général juif. 

Le but ultime visé par les recherches de la Dre Johnson est d’améliorer les résultats cliniques chez les patients atteints de cancers hématologiques en accélérant la transposition des nouvelles connaissances scientifiques dans la pratique clinique.  

Publications récentes
 
Morin RD, Mendez-Lago M, Mungall AJ, Goya R, Mungall KL, Corbett R, Johnson NA et al. Genes involved in histone modification are frequently mutated in non-Hodgkin lymphoma. Nature. 2011, in press.

Morin RD, Johnson NA,, Severson TM, et al. Tyrosine 641 in the EZH2 Oncogene is Frequently Mutated in Follicular and Diffuse Large B-cell Lymphomas of Germinal Center Origin. Nat Genet. 2010 Feb;42(2):181-5.

Savage KJ, Johnson NA, Ben-Neriah S, et al. MYC gene re-arrangements are associated with a poor prognosis in diffuse large B cell lymphoma patients treated with R-CHOP chemotherapy. Blood. 2009 Oct 22;114(17):3533-7.

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