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Josie Ursini-Siegel

Josie Ursini-Siegel, PhD

Cancer

Cancer du sein, Inflammation, Mélanome, Modèles de souris transgéniques, Reprogrammation métabolique, Stress oxydatif, Suppression immunitaire, Transduction de signal, Translation de l’ARNm
  • Directrice scientifique, Groupe d’oncologie moléculaire, et chercheuse principale, Institut Lady Davis de recherches médicales
  • Professeure, départements d’oncologie et de biochimie, Université McGill

Coordonnées

(514) 340-8222 , poste 26557
giuseppina.ursini-siegel@mcgill.ca

En bref

L’hétérogénéité tumorale contribue à l’évolution des cancers métastatiques et difficiles à traiter, ainsi qu’au développement de la résistance aux médicaments. Mon laboratoire cherche à mieux comprendre les mécanismes qui favorisent cette hétérogénéité afin de prévenir le développement de la maladie métastatique et d’identifier des stratégies combinées pour éradiquer les populations hétérogènes de cellules cancéreuses afin de surmonter le développement de la résistance intrinsèque/acquise. En effet, les métastases et les rechutes sont largement médiées par une plasticité accrue. Les cancers solides sont composés d’une mosaïque de cellules néoplasiques, chacune avec ses propres altérations génétiques et un accès variable aux protéines sécrétées (facteurs de croissance, matrice extracellulaire), aux nutriments et à l’oxygène, ainsi qu’aux fibroblastes, aux cellules endothéliales et aux cellules immunitaires.

L’objectif de mon programme est d’élucider les mécanismes contribuant à l’émergence de cancers agressifs et résistants aux médicaments et d’exposer les vulnérabilités ciblées afin d’éradiquer ces tumeurs malignes difficiles à traiter. Mes recherches se concentrent sur trois domaines :

  • Comprendre comment des voies de transduction du signal dérégulées augmentent la translation de l’ARNm des protéines favorisant les tumeurs et les métastases, contribuant ainsi au développement de cancers agressifs.
  • Comprendre le double rôle du stress oxydatif dans le cancer : une production modérément élevée d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) augmente les propriétés agressives des cancers, tandis que des ERO sévères et aiguës exercent de puissantes fonctions antinéoplasiques.
  • Comprendre les mécanismes qui augmentent l’immunité anti-tumorale. Cela inclut des stratégies visant à augmenter les fonctions tumoricides des cellules immunitaires innées et adaptatives en tant que stratégie thérapeutique pour traiter les cancers agressifs.

Nous appliquons finalement ces connaissances au développement d’approches combinées rationnelles pour réduire les cancers du sein et les mélanomes réfractaires aux traitements et métastatiques.

Principales activités de recherche

Les thérapies ciblées n’offrent que peu ou pas d’avantages en termes de survie pour les personnes atteintes de cancers difficiles à traiter, y compris les maladies métastatiques et résistantes aux médicaments. Le plus grand obstacle au développement de thérapies permettant de prolonger la durée de vie pour ces tumeurs malignes difficiles à traiter est l’énorme diversité génétique de chaque tumeur, qui rend les approches « personnalisées » ciblant des mutations individuelles pratiquement impossibles.

 

Mon équipe de recherche répond à ce besoin non satisfait en interrogeant tout d’abord les réponses adaptatives au stress que toutes les cellules cancéreuses doivent surmonter pour survivre, même dans les conditions les plus difficiles, ce qui les rend plus agressives. Ensuite, nous exploitons ces informations pour développer des thérapies combinées rationnelles qui ciblent ces vulnérabilités essentielles dans le but d’évoquer de puissantes réponses anti-tumorigènes et anti-métastatiques, indépendamment du paysage mutationnel et de l’hétérogénéité des cancers individuels. Nous nous concentrons sur quatre de ces réponses adaptatives au stress :

  • Nous cherchons à comprendre comment la machinerie de translation de l’ARNm est dérégulée dans les cellules cancéreuses, puis à atténuer la synthèse des protéines, ce qui représente une exigence universelle pour la croissance, la survie et la métastase des cellules cancéreuses.
  • Nous cherchons à comprendre comment les cellules cancéreuses s’adaptent à la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS), qui sont des molécules très instables contenant de l’oxygène, et comment elles les exploitent. Nous étudions les mécanismes par lesquels le stress oxydatif chronique et modéré augmente les propriétés agressives des cancers. En tirant parti de ces informations, nous cherchons à identifier de nouvelles stratégies pour potentialiser un stress oxydatif plus sévère et plus aigu, qui confère au contraire des réponses tumoricides.
  • Nous cherchons à comprendre comment l’inflammation chronique augmente les propriétés tumorales et métastasiques des cancers et comment nous pouvons reprogrammer ces réponses inflammatoires pour qu’elles acquièrent plutôt des propriétés de destruction des tumeurs, en nous concentrant sur de nouveaux sous-ensembles de cellules immunitaires innées ayant des fonctions tumoricides.
  • Nous cherchons à comprendre comment la suppression immunitaire conduit à l’émergence de cancers agressifs, puis à concevoir des stratégies pour réactiver les réponses immunitaires anti-tumorales qui sensibilisent les tumeurs aux immunothérapies.

Pour atteindre ces objectifs, notre équipe hautement collaborative utilise des approches multidisciplinaires in vivo et in vitro, y compris la génétique de la souris, les études de biologie moléculaire, la cytométrie de flux, la microscopie confocale et plusieurs technologies basées sur la -omique (transcriptomique, protéomique, métabolomique). Nous nous concentrons principalement sur le cancer du sein agressif et le mélanome.

 

Publications récentes et références