i
Important informations

Nos chercheurs

Aucun résultat

LDI logo

Rongtuan Lin, PhD

Médecine moléculaire et régénérative

5’pppRNA, Évasion virale, Réponse antivirale, RIG-I, Signalisation d’interféron, TRAF7
  • Chercheur principal, Institut Lady Davis de recherches médicales
  • Professeur agrégé, département de médecine, Université McGill

Coordonnées

(514) 340-8222, poste 25272
rongtuan,lin@mcgill.ca

En bref

Le laboratoire de Rongtuan Lin s’intéresse depuis longtemps à l’étude de l’interaction virus-hôte et à la compréhension de l’impact de l’infection virale sur le contrôle de la transcription de l’hôte et la pathogenèse virale. Il s’intéresse actuellement à l’utilisation de petites molécules qui imitent l’ARN viral pour inhiber l’infection virale pathogène.

Leur groupe a caractérisé les kinases (IKKi et TBK1) et les facteurs de transcription (IRF-3 et 7) comme des facteurs cellulaires essentiels pour déclencher une réponse immunitaire antivirale ; et a démontré la capacité de petites molécules agonistes de RIG-I à stimuler une forte réponse immunitaire antivirale et à inhiber les virus de la grippe, de la dengue et d’autres virus pathogènes pour l’homme.

Principales activités de recherche

Le programme de recherche de Rongtuan Lin consiste à caractériser la régulation positive et négative de la réponse immunitaire innée antivirale, à déterminer l’impact des interactions entre le virus et la cellule hôte sur le déclenchement et la régulation de la signalisation immunitaire innée, et à développer de nouvelles stratégies pour contrôler et prévenir l’infection virale.

 

Les domaines de recherche spécifiques du laboratoire comprennent :

  • Manipulation de la voie de signalisation RIG-I pour inhiber les pathogènes viraux. Les chercheurs ont mis au point de nouvelles structures d’ARN qui activent le capteur d’ARN cytosolique RIG-I, déclenchent une réponse antivirale robuste et protègent contre un large éventail d’agents pathogènes humains. Leur objectif est de déterminer le potentiel des agonistes RIG-I en tant qu’agents thérapeutiques pour traiter ou prévenir les infections virales pathogènes chez l’homme. L’effet du 5’pppRNA sur l’infection/la réplication du virus Ebola et du coronavirus est examiné in vitro dans des lignées cellulaires humaines.
  • Caractérisation des mécanismes de TRAF7 dans la régulation négative de la réponse antivirale. Si l’activation du système immunitaire inné est un sujet de recherche important, la régulation négative qui la contrôle l’est tout autant. Les membres de la famille des protéines TRAF (tumor necrosis factor receptor-associated factor) sont des molécules régulatrices cytoplasmiques qui fonctionnent comme des transducteurs de signaux pour les récepteurs dans les réponses immunitaires innées et adaptatives. Leurs données préliminaires indiquent en outre que TRAF7 agit comme un régulateur négatif de la réponse antivirale médiée par IRF3. Ils cherchent à disséquer les mécanismes moléculaires qui sous-tendent l’inhibition de la réponse antivirale par TRAF7.
  • Étude du potentiel des modulateurs de Nrf2 en tant que thérapeutiques antivirales et anticancéreuses. Le facteur 2 lié au NFE2 (NRF2) est un facteur de transcription antioxydant régulé négativement par Keap1 et connu pour contrôler l’homéostasie redox. Ils visent à étudier le rôle et les mécanismes de la signalisation Nrf2 dans l’inhibition de la réponse immunitaire innée au cours d’une infection virale.

Publications récentes et références